Roman Noir
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Le 18/12/2024 via Fb via Les Mordus de Thrillers via Kenny la Taupe
Voici mon retour de Matt de Lou Valérie Vernet que j’ai eu la chance de gagner grâce au calendrier de l’avent des Mordus.
Que dire… Ce roman m’a retourné le cerveau . Il est inclassable, atypique (l’auteure m’avait prévenue ).
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au tout début, le temps de m’adapter au style de ce roman et à son ambiance si particulière. Et puis d’un coup la lecture devient plus fluide, plus pressante, la curiosité s’empare de nous.
Un seul objectif : comprendre ! Comprendre ce qu’il se passe entre ces 4 murs. Qui sont vraiment Matt et l’Autre ? Quel lien les unit ? Qui dit vrai, qui dit faux ? Mais où donc l’auteure veut nous emmener ?
Je vous avoue que comme je n’étais pas très concentrée lors de ma 1ere lecture, j’ai du le lire une 2nde fois pour le comprendre et y voir toutes les subtilités ^^
En bref, ce roman c’est : une ambiance singulière, une curiosité attisée et des méninges en surchauffe. Une belle et surprenante découverte .
Le 17/12/2024 par Pascale -Alliard-Mihonnet, via Salon de Beuzeville La Grenier
Je viens de finir « Matt »… sacré moment de lecture !! J’ai d’abord essayé de comprendre qui est qui, qui écrit quoi et puis, je me suis laissé embarquer par les mots jusqu’à la dernière page ! C’est tout à la fois un roman glaçant, une réflexion sur ce qu’est le travail de l’écrivain mais aussi celui du lecteur, sur l’enfance et les traces indélébiles qu’elle laisse en chacun de nous. Merci, Lou !
Le 11.12/2024 par Dany Flingueuse via Collectif Polar : Chronique de nuit
« Alors que dire de ce livre … ce n’est pas un polar. Il est répertorié « roman » mais c’est bien plus que ça.
Dans les méandres du cerveau d’un homme en fin de vie, s’opposent dans un dialogue, les diverses facettes de sa personnalité : est-on en présence d’une schizophrénie aigüe ou d’un léger dédoublement ? Toujours est-il que le lecteur va douter tout au long de ce (court) opus. Qui donc nous parle ? Un auteur à n’en pas douter est en pleine conversation avec son double, maléfique ou pas, du moins la part de son intimité qu’il a ignorée pour réussir, donner la bonne image. De ces échanges nait une réflexion sur l’écriture, les peines, les deuils, les dénis ; le tout porté par une certaine forme de suspense alors que la fin est inéluctable.
Dérangeante mais pour autant nécessaire aussi cette réflexion sur la trace que chacun veut laisser avant de partir.
Sans envolée poétique ni bucolique comme dans ses précédents romans, Lou Vernet interpelle le lecteur sur 145 pages entre rêverie et révolte, bilan et regrets.
Je remercie Lou Vernet pour sa confiance et sa bonne humeur contagieuse ! ».
L’intégrale de la chronique ici :
Le 15-11-2024 par Jean-Michel Isebe, blogueur via le site « unbonlivrealire »
Un opus court certes, mais ravageur, fulgurant, aux lisières de la folie, qui va indubitablement vous secouer. Où le paraître se fracasse sur le réel. Où le talent ne serait susceptible de se révéler à l’aune de la réalité, qu’un vaste enfumage. Mais peut-on échapper à son destin, à son factum ? Ce texte malaisant nous prouverait que non. À chacun sa réponse…
Le 14-11-2024 par Chris Angano, blogueuse et écrivaine
Matt est le premier ouvrage que je lis de Lou Vernet. Eh bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas déçue. Soyons claire, je serais bien incapable de vous raconter ce livre. Et c’est exactement ce qui m’a plu. Il est (elle est ?) inclassable. Et ce que j’aime. Pas de case. Il ne rentre, à mes yeux dans aucune case. Je déteste les cases. Et j’ai adoré le livre. Un huis clos, un soliloque, parfois théâtral, souvent poétique. Un roman, parfois un essai. Psychologie, philosophie… Un objet à lire… non identifié. Des pages magnifiques, une analyse fine. Pourquoi écrire ? Pour quoi ?
J’ai aimé la plume de Lou. Concise, poétique, parfois dure comme du diamant, coupante comme un scalpel.
Un homme allongé sur un lit. Une fenêtre grillagée. La mort qui approche. L’heure du bilan, des règlements de compte, l’heure de la vérité, crue, blanche.
Matthias, Matt, M.T.A, l’Autre… Une femme. Des femmes ?
Une main tenue, une respiration qui s’amenuise, un cœur qui ralentit.
Et une urgence. Celle de dire les choses. De retrouver peut-être l’enfant que l’on a été, qui est là, tapi au fond de chacun d’entre nous.
Commencer ce bouquin, c’est entrer dans un labyrinthe. Comment se perdre quand on reste dans une seule pièce ?
Vous voilà bien avancés ! N’est-ce pas ?
En refermant le livre, une phrase d’Audiard me vient à l’esprit. Immédiatement. « il faut aimer les gens fêlés parce qu’ils laissent passer la lumière ».
Matt est aussi sombre que lumineux.
À moins que ce ne soit son auteure ?
Le 11-11-024 par Nadine Doyele, salon Sang pour Sang Thriller via FB
C’est au détour du salon du 28 octobre que Lou a eu la gentillesse de me faire parvenir « Matt » en version e-book. La couverture, d’une simplicité désarmante, sans la moindre fioriture, intrigue et suscite mille suppositions sur le mystère qu’elle dissimule. Un grand MERCI à ma chère Lou.
Malgré un nombre restreint de personnages et un décor minimaliste, Lou signe un roman psychologique noir, mais pas seulement. Le récit se déploie dans un huis-clos implacable où un homme, aux portes de la mort, s’affronte en pensées et en paroles avec l’Autre. Nous sommes sur un ring où chaque mot est une frappe. Cet homme souffrant, auteur de renommée mondiale, balance entre la vie et la mort, cerné par la culpabilité, la folie, et la maladie. Tout son passé lui revient en pleine figure.
Mais qui est l’Autre réellement ? Qui est cet homme moribond, connu seulement sous le nom de M.T.A. ? Je m’arrêterai là pour ne pas trop en dire…
Dévoré en seulement deux soirées de lecture intense, ce roman m’a mise en Échec et Matt (et oui, il n’y a pas de faute). J’ai plus qu’adoré ce récit ; il m’a pris au cerveau, provoquant une explosion de scénarios possibles. Un livre chargé d’émotions nuancées, ni totalement noir, ni blanc, ni même gris…
Il m’a même fait frissonner à un moment, comme si Lou elle-même était allongée sur ce lit misérable, entre la vie et la mort. C’est un roman atypique, d’une originalité sans bornes, et incroyablement captivant. À chaque nouvel ouvrage, je tombe un peu plus amoureuse de l’écriture de Lou, empreinte d’une incroyable sensibilité où la poésie joue un rôle majeur et saisissant.
Pour moi, tout est parfait dans ce roman. Merci Lou, pour ces moments de lecture inoubliables que tu nous offres à chaque fois.
Je vous recommande de plonger sans attendre dans ce récit. À lire immédiatement.
Le 31102024 Fred Van via Facebook
« Salut, J’ai réussi à lire Matt hier soir, lol. Quel retourne cerveau ! Et quel travail sur la structure de l’écriture.
L’arrivée des personnages et leurs fusions, au fur et à mesure, encore un gros coup de maître.
Tu m’as encore embarqué dans cette histoire. A chaque livre tu me mets une claque, chapeau ».
le 03/09/2024 par Patrice Pons, bloggeur
Un homme allongé sur un lit, dans une pièce à la fenêtre grillagée. Il est à la fin de sa vie. Une femme assise près de lui le veille. Hôpital ? Prison ? Asile psychiatrique ? Maison de repos ? On ne sait pas.
Et à partir de là, vous entrez dans l’univers de Lou Valérie Vernet.. Je l’avais découverte par hasard au salon du livre Auvers Noir, il y a quelques mois et j’avais été séduit, bouleversé par « Grand comme le monde », son personnage principal et le style étonnant de l’auteure. Vous entrez donc dans le monde de la folie. Folie d’un personnage, Matthieu/Matt, qui dialogue avec l’Autre. Délire d’agonisant. Délire de schizophrène. Double personnalité. Dissociation, disent les médecins. On verra peu à peu pourquoi. Parce que c’est un puzzle que vous allez reconstituer entre répliques de ce dialogue intérieur et allusions plus ou moins claires.
Alors ce texte est exigeant, comme dans le roman précédent, Lou Vernet vous demande un effort. Vous ne pourrez pas lire en diagonale. On est dans des phrases complexes, à la limite parfois entre délire verbal et poésie. C’est beau, parfois elliptique, il faut s’accrocher. Plaisir de l’écriture et du texte travaillé. Et c’est ce qui préoccupe l’auteure ici. Le processus de création. Qu’est-ce qu’un écrivain ? Parce que Matt est un vieil écrivain célèbre. Sa vie a été traversée de drames. Meurtres et prison. Etre écrivain, la part de sacrifices, de folie, de prétention.. Créer un monde avec des mots. La nécessité impérieuse de faire sortir de vous des personnages qui vous habitent, des histoires qui se sont développées en vous.
Alors qui est M.T.A ? MAtthias du Tourniquet-Ampère. Quels sont les traumas qui ont scindé sa personnalité ? Dans ce cas très écrit, incantatoire, fou, on part à la recherche de l’enfant intérieur.. Et qui est cette femme ? Où sommes-nous ?
La fin (les fins!) est étonnante. Vous allez reconsidérer tout ce que vous avez lu. Et entrer encore plus dans la folie. Jusqu’au dernier paragraphe, jusqu’à la dernière ligne, parce que cette fin est tellement inattendue ! Un texte dément. Surtout surtout ne lisez pas la fin avant d’y arriver !
L’auteure parlait d’OVNI, je dirais plutôt un OLPI, Objet littéraire parfaitement inattendu ! J’ai lu ce court roman d’une traite. J’ai fini épuisé mais fasciné.. Lou Valérie Vernet me surprendra toujours, je crois.
Vous aimez vous confronter à un texte ? Vous aimez l’exigence et les surprises ? Foncez !
Lou Vernet, une auteure à suivre
Le 1er septembre 2024, par Sylvie Littloch, Salon de la Saussaye
« Dévoré en 4 heures intensives, wahou .
Coup de poing .
Tu arrives bien à brouiller les pistes, bravo et encore merci, je suis convaincu.
Ma vue en est brouillée « .